jeudi 13 mars 2008

En phase d'emphases





Notes du 28-10-07
Peut-on dire d'un esprit qu'il est "femme" ou "homme" ?
N'est-il pas évident que les caractères physiques définissent une identité sexuelle mais que le cerveau en tant que tel ne peut être qualifié de "masculin" ou de "féminin"?

Les adolescents créent fréquemment des groupes où le point commun est le genre sexuel. L'appartenance à un de ces groupes permet de renforcer l'identité sexuelle de ses membres.
Le degré d'identification aux modèles féminins et masculins proposés par la société et le rapport à la famille va ensuite déterminer le degré de "caricature" de l'individu par rapport à son genre sexuel.
Les exemples et modèles restent des éléments extérieurs ; la pensée sexuée (féminine ou masculine) d'un individu se précise avec le temps, après "digestion" des différents modèles.

Je crois qu'initialement l'esprit n'a aucun caractère sexuel.
Cependant, le sexe d'une personne induit une mécanique hormonale particulière influençant son comportement physiologique et quotidien.
Cette tendance s'affirme avec l'âge jusqu'à manifester une vision du monde "de femme" ou "d'homme"(la pensée sexuée).
En ajoutant à ça les critères d'identifications aux modèles pré-existant, il me parait difficile de penser qu'il n'existe aucune différence entre un homme et une femme.
Leurs différences de visions sont une source de richesse contre laquelle il est dommage de s'insurger, tant elle ouvre des perspectives.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

C.Q.F.D
(un commentaire plus constructif tu meurs !)

Emilie Sandoval a dit…

Tu parles de mon futur film, c'est drôle. Je te rassure Laurie, "féministe" ne veut pas dire "conre les hommes", bien au contraire!
De qui parles-tu quand tu dis "qu'il est dommage de s'insurger" à la fin de ton texte?

Anonyme a dit…

Cela étant dit, quelle est la limite de l'influence de l'environnement et des modèles? Un homme élevé par des femmes, avec uniquement des membres du "sexe faible" comme modèles aura-t-il une pensée plus féminisée que ses comparses nourris aux modèles masculins? Et vice-versa...

quatuorlindsay a dit…

Ceux qui se ressemblent s'assemblent...

laurie thin** a dit…

••co2art•• Héhé

••mima•• Hâte de le voir, ton film !!! Et pour répondre à ta question, je parle de tous ceux et celles qui prônent l'égalité forcenée

••sasha•• oui, c'est une bonne question ! Les hormones influencent elles plus
l'individu que le milieu, l'inverse, cela joue-t'il équitablement ou bien est-ce différent selon les gens ?

••quatuorlindsay•• Pierre qui roule dîne... heu.. Qui dort n'amasse pas mousse... d'accord, je me tais.

Anonyme a dit…

le hasard ne s'acharne pas toujours a creer de telles statistiques,si c'etait le cas les individus ne se croiseraient que dans le neutre.Il arrive pourtant qu'on se croise dans la deprime et dans la joie.Il arrive souvent que la deprime soit un facteur plus puissant que la joie car l'influence de cet etat se fait vite sentir au fil du temps.Alors aiguiser sa sensibilité a la joie plutot qu'a l'introspection est peut-etre la solution.Cette theorie me plait,mais pour la mettre en pratique c'est dur.

laurie thin** a dit…

•anonyme•• Pourquoi associes-tu l'introspection à la déprime ?
Lorsque tu dis que la déprime est un facteur plus puissant que la joie, je ne suis pas d'accord. Je pense que la joie et la tristesse sont deux sensations éphémères. Il n'y a aucun combat, pas de force, juste à se laisser colorer par ce qui passe à travers soi. Dire que l'un est plus fort que l'autre revient à dire que l'un se retient plus que l'autre, qui lui passe. Si le retenu est inconfortable (tristesse, colère), il est intéressant de se demander ce que cela alimente de vouloir les faire s'exprimer à ce moment précis.
A mon sens, c'est ça l'introspection : rester témoin conscient.
Pour accueillir la joie il est préférable lui faire de la place en lâchant prise sur ce qui en prend. Je crois aussi qu'il faut savoir la laisser partir sans la regretter, car elle revient plus vite de cette manière !