vendredi 30 mars 2007

samedi 24 mars 2007

vendredi 23 mars 2007

lundi 19 mars 2007

OKASHI OKOSHI

Okoshi : petite friandise japonaise
que l'on offre à l'occasion
de la fête des petites filles.
Ca croque, c'est doux, c'est délicieux !





















samedi 17 mars 2007

mercredi 14 mars 2007

samedi 10 mars 2007

DECRET

Les commentaires injurieux et blasphématoires disparaîtront.

vendredi 9 mars 2007

jeudi 8 mars 2007

2005

Ca, c'était quand je bloguais trop.
Ca avait bien marché, j'avais complètement arrêté...
jusqu'à maintenant.

mercredi 7 mars 2007

CITATION


"J'étais profondément convaincu de mon échec. Je décidai de ne pas me présenter au directeur et d'enlever tout de suite mon costume et mon maquillage. Il fallait pour cela que j'enduise mon visage d'une horrible crème verdâtre baptisée démaquillant. Je plongeai le doigt dedans et je commençai à m'enduire le visage. Et... je continuai à frotter. Toutes les couleurs de mon maquillage devinrent floues, comme sur une aquarelle inondée. Mon visage devint verdâtre-grisâtre-jaunâtre, comme pour donner le contre-chant à la couleur de ma jaquette. Il devenait difficile de distinguer où se trouvaient mon nez, mes yeux, mes lèvres. J'étalai la même crème verdâtre sur ma barbe et sur mes moustaches, puis enfin sur toute ma perruque. Les cheveux formèrent, agglutinés, des mottes... et soudain, comme si j'avais été pris de quelque fièvre, je me mis à trembler, mon coeur se mit à battre pus vite. J'arrachai mes faux sourcils, je me poudrai le visage sans aucune précaution, j'étalai du verdâtre sur le dos de mes mains et du rose sur mes paumes... Je tirais sur les pans de ma jaquette, serrai ma cravate, tout cela avec des gestes rapides et sûrs, car cette fois je savais qui je représentais et quel genre d'homme c'était.
Avec mon chapeau haut-de-forme posé selon un angle quelque peu désinvolte, je pris soudain conscience du style de mon pantalon parfaitement coupé, qui avait dû autrefois être particulièrement élégant, bien qu'il fût maintenant usé jusqu'à la corde. Je m'arrangeai pour conformer mes jambes aux faux plis du pantalon, en tournant les pieds légèrement en-dedant. Ceci me donna des jambes particulièrement ridicules. Avez-vous déjà remarqué comme les jambes de certaines gens sont ridicules ? J'ai toujours éprouvé un sentiment d'aversion pour les gens affligés de jambes de ce genre. En ce qui me concerne, cette position "en-dedant", inhabituelle, semblait raccourcir ma taille et changer considérablement ma démarche. Pour quelque obscure raison, l'ensemble de mon corps prenait une légère tendance à pencher vers la droite. Tout ce qui me manquait, c'était une canne. J'en trouvai une abandonnée non loin de moi et je m'en emparai, bien qu'elle ne fût pas exactement le genre de canne que je souhaitai assortir à mon personnage. Il me fallait encore autre chose : une plume d'oie à poser derrière mon oreille ou à serrer entre mes dents. J'envoyai un garçon de course me chercher cet accessoire et en l'attendant, je me mis à marcher de long en large, sentant toutes les parties de mon corps, mes traits, mon expression de visage, se placer et s'installer selon un ordonnancement nouveau. Après avoir marché autour de la loge deux ou trois fois, d'une démarche incertaine et inégale, je jetai un regard au miroir et je ne me reconnus pas. Depuis la dernière fois que je m'étais regardé, une nouvelle transformation s'était produite en moi."
Constantin Stanislavski "La contruction du personnage"

lundi 5 mars 2007

CLOSER


Voici donc ma bibliothèque de banc titre en lévitation dans l'ambrasure de ma fenêtre.
J'ai perdu l'espoir de récupérer intact le précieux travail qu'elle contenait, et c'est une excellente raison de commencer à me consacrer à mon prochain film ; après avoir bouclé le grand nombre de choses urgentes qu'il me reste à finir, bien évidemment. À vue de nez, dans une semaine et demi.
Pour vous mettre dans le ton, voici un de mes anciens petits films réalisé au banc titre. Il y en a un plus récent, mais il sera mis en ligne en son temps.

Force est de constater que mes insomnies se sont fait la malle. C'est un bon début.

dimanche 4 mars 2007

EFFET PAPILLON

Lorsque je fais un petit film d'animation, j'utilise un banc-titre. Qu'est-ce qu'un banc-titre ? Pour faire simple, imaginez une sorte de table lumineuse à plusieurs niveaux, avec un appareil photo fixé au dessus, à l'horizontale.
J'aime bien animer des petits objets dessinés ou imprimés sur papier transparent. Le problème, c'est qu'une fois l'animation terminée, je me retrouve avec un bordel de morceaux de papiers transparents réutilisables mais tout petits ; allez ranger ça ! Alors j'ai pensé à ces sachets transparents hermétiques, histoire de faire une sorte de banque de données banc-titre. J'ai mis chaque famille de petits objets différents dans un sachet différent, l'ai étiqueté et nommé.
J'étais très fière de ma bibliothèque.
Voilà qu'un beau jour, je vais travailler chez une amie avec tout mon matériel, la fameuse bibliothèque de sachets dans une petite caisse.
Lorsque le travail terminé, j'ai tout ramené chez moi et voulu le ranger, "âme sensible s'abstenir" (voir note antérieure). Horreur ! Le chat de mon amie avait décidé d'utiliser ma bibliothèque comme litière de substitution. Tout était collé, jaunâtre, avec même du sang. Oui, car le chat est malade. Le pauvre, pensez-vous. Vous avez raison, mais il y a aussi ma bibliothèque de banc-titre qu'on pourrait qualifier de pauvre ! Impossible de travailler dans ses conditions, l'odeur de chat étant d'une ténacité redoutable.
Voilà pourquoi j'en suis venue à investir ma baignoire. A ce jour, elle est toujours en l'état, et je réfléchis activement à une solution de séchage de mes précieux sachets.
La suite en image, sous peu.

samedi 3 mars 2007

ODEUR DE CHAT

Vouée à disparaître, avec ce traitement de choc !