vendredi 4 novembre 2011

Aile et faon

Que de petits pas infiniment sourds. Avance, avance ! Nous te voyons gourds, lourd, emmanché. Ridicule petit faon. Materne sans plus tarder ta renoncule préférée, elle te le rendra bien. Elle a besoin de toi, cette coquine. Une plante aussi sinueuse aime à chérir un lien bien droit avec l'aimé. Droit comme un i. Droit comme une tige, une pique, une lance. Car quoi, elle s'arque, comme une flèche.
Emmanché, gourd. Agile, sourd. Pénétrant, absent. Rectiligne, évanescent. L'ôde du futur est dite, oyez oyez, la vaisselle est cuite !


vendredi 5 août 2011

C'est très intéressant, mais êtes-vous sobre, mademoiselle ?

Il y a dans la mise en scène d'un bon repas autre chose que l'exercice d'un code mondain ; il rôde autour de la table une vague pulsion scopique : on regarde (on guette ?) sur l'autre les effets de la nourriture.
Roland Barthes "Lecture de Brillat-Savarin"

Messieurs-dames, cher vous, je vous aime ! Laissez moi le ululer encore, vous le gémir à plein poumons, le manduquer avec ferveur, j'aime, j'aime, comme je vous aime ! Je n'en puis plus de contenir l'incommensurable, les digues craquent, il me faut le HURLER, le hurler à perdre haleine et en silence, je vous aime, oui je vous aime, c'est incroyable, inéluctable, bleu foncé, c'est fou, je n'y comprends rien, mais pourquoi, je suis pourtant si imparfaite, je ne peux pas, non, je ne peux pas décemment vous aimer, et pourtant c'est intolérable, si, oui, c'est vrai, je vous aime de toute mon âme, mon être entier vibre à votre encontre, ah ! Ô VOUS !
Quelle hystérique, fourrez lui du persil dans les narines que ses miaulements soient justifiés. Nous la servirons à dîner, rôtie au thym, coincée entre de belles pommes de terre. Au moins elle ne piaulera plus, l'oryctérope,et nos ventres pourrons enfin dodeliner leur plénitude en nous offrant leur plus exquis récital !
Qu'ouï-je ? Sont-ce des bêlements ? Homme tartine, vous vous exprimez en italique, cela mérite toute mon attention. Laissez la bulle de mon regard tiède vous envelopper, laissez vos cils caresser l'espoir de s'envoler, et de derrière vos yeux clos, laissez le sucre de ma langue fondre entre vos oreilles. 
 (voix en chuchotis horizontal, puis progressivement, volume sonore augmenté vertical)
"Oui, dès l'instant où je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes;
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes.
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que pour vous je pris !
Combien de soupirs je rendis !
De quelle cruauté vous fûtes !
Et quel profond dédain vous eûtes
Pour les veux que je vous offris !
En vain, je priai, je gémis,
Dans votre dureté vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis;
Même un jour je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes
Et je ne sais comment vous pûtes,
De sang-froid voir ce que je mis.
Ah! fallait-il que je vous visse
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu'ingénument je vous le disse
Qu'avec orgueil vous vous tussiez ;
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'en vain je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez !"
Alphonse Allais, "Complainte amoureuse"
Ô JOIE !
ILS SONT ICI !
HA !
Jouissance holistique ! Unicité ! Fantasmagorie ! Cri, cri, Jupiter et Cassiopée, vent en poupe, Philadelphie !  
Assez ! Assez ! Jetez-lui des pierres ! C'est insupportable ! Qu'elle se taise ! Qu'on la fasse cuire !
Calmez-vous. C'est faim, que vous avez ? Assez de bonnes manières mes amours, jetez-vous sur le buffet !  Colmatez-vous à coups de choux à la crème et de pruneaux lardés ! Usez vos sucs sur les belles de crevettes à la pistache là-bas, piquées de pamplemousse, dardant sur vous leurs salés flancs souples.
Madame, tout en parlant cessez de prendre cet air anodin pour vous rapprocher subrepticement du buffet. Ici, nous n'avons que faire des bonnes manières. Si votre conditionnement vous fait résister de prime abord à l'instinct de vous nourrir face à un buffet garni, et que, de surcroît, une ingestion répétée de petits fours nourri à la fois votre estomac et votre  culpabilité, regardez ce tableau.
Voyez avec quel naturel cet homme au crâne recouvert d'un étrange couvre-chef rouge attrape une nouvelle assiette de soupe, tout en en offrant une seconde de l'autre main à un convive. Regardez avec quelle désinvolture la petite fille au chapeau-trop-grand-plume-de-paon se suce l'index, avide de pourlécher toute goutte de gruau fuyarde. Regardez attentivement l'ensemble de ce tableau. N'y règne-t-il pas une atmosphère chaleureuse, décontractée, festive, quoiqu'un peu bruyante ? Le plaisir de cette petite fille, vous le sentez ? Oui, c'est ça, vous avez compris : c'est cet espace, cette liberté enfantine, cette avidité joyeuse qu'il vous faut retrouver, en vous. Ou bien vous finirez par brûler un hérétique, pour le plaisir.
Vous rendez-vous compte que vous faites l'apologie de la grossièreté ? Nous ne voulons pas ressembler à des individus à front bas !
Si la "liberté" est pour vous un synonyme de grossièreté, madame, alors oui, je prône la grossièreté. Mais vous semblez vous méprendre : ce n'est pas ces manières-là que j'encourage, mais l'état d'esprit qui les accompagne. Au contraire, je suis très pointilleuse sur la façon de manger. D'ailleurs, si j'en surprends un dans cette salle à manger la bouche ouverte, ou, encore pire, À AVALER SANS AVOIR MASTIQUÉ CORRECTEMENT — correctement signifiant "en ayant suffisamment insalivé sa bouchée afin d'aider le processus de digestion", oui, la digestion commence dans la bouche — je l'aimerais toujours autant mais il quittera cette assemblée séant, accompagné d'un coup de pied au derrière. Ceci étant dit, pour ceux qui ont peur de perdre leur prestige, nos amis de bcbg-france ont gentiment rédigé quelques psaumes d'un bréviaire — allégé — de bonnes manières ici et ici. 
Vous êtes une véritable donneuse de leçon aujourd'hui, mademoiselle ! Avez-vous mangé du chien ? 
Merci beaucoup Homme-tartine, moi aussi je vous trouve très inspirant. Je suis émue de vous avoir retrouvé, mes chéris. Vous m'avez manqué, j'étais si triste de ne pas pouvoir venir vous voir avant. Pardonnez-moi de vous avoir fait attendre, ces petits fours ont mis un temps fou à cuire
Cultivez la joie, nous la récolteront à foison, bientôt.
Merci mille fois d'exister (larme à l'oeil).
Bon appétit. 
Je vous embrasse. 
Je nous-vous-m'aime.

dimanche 24 juillet 2011

dimanche 17 juillet 2011

De la notion de vide pour les poissons et les oiseaux à nageoires

Bonjour Mesdames et Messieurs de l'internet,
Je suis bien ennuyée de ne pas vous avoir invité plus tôt à revenir valser avec moi. Voyez-vous, le temps est passé si vite que je suis bien incapable de me souvenir ce qui a bien pu se passer depuis la dernière fois. Enfin si. La vérité, c'est que je me suis plu à ouvrir les boîtes d'anciennes réflexions glissantes, à les exhumer, et les voyant filer, à tenter de les poursuivre sans me casser le nez. La belle affaire ! Ne me voilà pas plus avancée qu'avant, sauf que le temps a déguerpi plus vite que son ombre et qu'il me reste du fantasque sur les mains. Mettez l'ambiance en cliquant sur ce lien, je vous emmène visiter un de mes morceaux de chimères.
Prenez ce qu'on appelle "une pièce vide". Voilà, bien vide. Aucun meuble, seulement quatre murs — vous pouvez ajouter une fenêtre ou deux si ça vous chante, ouverte ou fermée. Dans ce vide, y-a-t-il quelque chose ? Non, puisque c'est vide (banane) ! Faux, archi faux : il y a de l'air ! À ce propos d'ailleurs, si l'un d'entre vous connaît la composition exacte de l'air contenu dans sa pièce vide, je serais curieuse de l'entendre. Alors il n'y a pas de vide finalement, il y a bien une matière. Sauf que contrairement à une poire ou un tire bouchon, cette matière est subtile. Arrêtez de me regarder avec ces yeux ronds, je sais, je n'apprends rien à personne, tout le monde sait qu'il y a de l'air dans le vide. Pourtant, laissez-moi insister. Il me semble intéressant de garder à l'esprit que nous évoluons à l'intérieur d'une matière subtile, comme des poissons dans de l'eau. Ce n'est pas parce que nous ne voyons rien qu'il n'y a rien. Nos yeux sont de merveilleux outils, mais ils sont bien limités, facilement floués !






















 C'est bien joli, mais qu'est-ce que ça change de se dire qu'à la place du vide il y a de l'oxygène ? C'est une histoire de lexique, c'est tout.
Ben oui, en le présentant comme ça, ça paraît bien inutile. Du coup je ferais mieux de me transformer en oiseau et de m'envoler par la fenêtre, ce serait nettement plus simple... D'ailleurs, à propos d'oiseaux : si on choisi d'emplir nos espaces vides d'une sorte d'eau subtile, les oiseaux deviennent des poissons ! Ils nagent dans le ciel et suivent les vents-courants. Par contre, contrairement aux poissons, ils se posent sur le sol lorsqu'ils arrêtent de nager.
Voilà. Je n'irai pas plus loin, pas aujourd'hui, ce ne serait pas sérieux. Il faut y aller doucement, par petites doses. Point trop n'en faut !
Ce n'est qu'un début, je ne vous ai pas encore parlé de l'immuable perspective retournée, ni des amalgames atomiques universels. Je les garde pour plus tard, ! j'ai eu un mal de chien à expliquer ce ridicule petit concept, c'est terrible, comment vais-je faire pour faire passer les autres ! Misère, je me suis mise dans de beaux draps !
Mes chers amis-dames, et amis-messieurs, merci d'être venu, c'était un fabuleux honneur de vous voir ici. Faites attention à vous, ne vous noyez pas dans un verre d'eau, même si vous avez trop chaud. Je vous inviterais pour la suite, il y aura des petits fours (si, si !). Laissez-moi me courber plus bas que terre pour vous saluer — on n'en fait jamais trop, sauf quand on exagère.
Qui que vous soyez, je vous aime.

lundi 11 juillet 2011

C'est donc ça que vous appelez un début ? Ça promet.

Mesdames et Messieurs, merci d'être venus (malédiction, ils sont venus, argh, damned, je suis cuite, aucun moyen de disparaître discrètement derrière le rideau du fond. J'écarlate.). Tout d'abord, merci. Oui, je sais, je l'ai déjà dit, mais il m'importe de le répéter avec emphase encore une fois, afin de l'alimenter de mes larmes de gratitude pour que son feu sacré brûle assez haut et réchauffe votre existence toute entière ! MERCI. Tenez, prenez-le, il est humide et je vous l'offre avec passion. Puisse-t-il sécher vos torrents intérieurs. Recueillons-nous pour célébrer, et écoutons ensemble l'ami Frédéric.
Bonjour Mademoiselle, excusez-moi mais pouvez-vous commencer rapidement vos simagrées ? Mon chat est seul à la maison et je ne voudrais pas le faire attendre trop longtemps.
Fichtre, une vieille fille qui n'a pas d'amant. Mais évidemment madame, vos désirs sont des ordres ! Il ne faudrait pas perdre votre temps et encore moins celui de votre chat, ce serait scandaleux. Aujourd'hui, outre mon cadeau brûlant, oh oui !, de début d'intervention — ambiance ici cliquez s'il vous plaît — je vous propose de simagrer autour d'une étrangeté typiquement japonaise : j'ai nommé UMEBOSHI ! Faites entrer la prune !
Qu'est-ce donc que cet étrange marron, qui semble mou et juteux ? Ne pas se méprendre sur la taille, surtout. UMEBOSHI est petite, pas plus grande qu'un très gros grain de raisin (une petite prune, quoi). Pour lire d'une source sûre la façon dont se fabrique umeboshi, rendez-vous ici (je ne vais quand même pas faire un copier-coller de ce très bon article).
Voilà, maintenant que vous avez parcouru l'article su-mentionné, vous en savez presque autant que moi. Presque. Voilà le clou, aïe, oui le voilà : le clou, c'est le goût ! (vive les slogans) Umeboshi sème la terreur au sein de la communauté-papille. Sous ses airs de prune, on la croit sucrée et doucereuse, mais c'est un leurre... Madame a développé un goût des plus singuliers, voir des plus dérangeant. Elle siffle tout en râpant sur le palais, douée d'une saveur fermentée acido-salée. Intense. La capricieuse se croise rarement au hasard des coins d'assiettes ; quand elle nous fait l'honneur de s'y montrer, autant se préparer à une petite apocalypse culinaire. Mon père en rapporte parfois de ses voyages japonais. Il (pense qu'il) sait y faire : avec ses baguettes il extirpe une belle umeboshi du tas, puis la pose, entière, sur sa langue, avant de refermer la bouche. Il suçote silencieusement la coquine jusqu'à la réduire à néant. Seul le noyau subsiste. Une dame Umeboshi par jour avec du riz — si mon père ne mange pas de riz, ce n'est pas une raison pour suivre son exemple — et la santé est au rendez-vous ! Il paraît. Oui, je me souci de votre fragile santé, mon corps et le vôtre ne font plus qu'un maintenant, nous sommes parmi nous, parmi moi. Prenez soin de vous, je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose. Umeboshi et oscillococcinum, hop ! Tout ça bio !
Mademoiselle, pensez-vous vraiment ce que vous dites ou est-ce une façon de tenter de vous rendre intéressante à nos yeux (embués par la beauté de vos nouvelles chaussures à talons, vous ne les aviez pas la dernière fois que nous nous sommes vus, vous faites incroyablement jeune, vous habitez chez vos parents ?, laissez-moi vous donner ma carte et vous inviter prendre un verre, rapidement, je suis producteur et votre physique m'intéresse, vous êtes comédienne ?, comment pourrais-je être certain de vous revoir ?)?
Bien entendu que je pense ce que je dis autant que je dis ce que je pense, et bien entendu que toutes ces simagrées sont une façon de me rendre intéressante à vos yeux, si ce n'est aux miens... Mon cher, vous devriez faire soigner ces questions-hameçons dans les paumes de caresses féminines, aussi Umeboshi soit-elle. (Oui, j'ai acheté de nouvelles chaussures à talons, je suis bien contente que vous l'ayez remarqué, c'était le but, mais gardez votre carte, votre verre et le charivari supplémentaire, je file voir Princecharmant, il m'a préparé un délicieux dîner.)
Vous êtes libre, merci de votre attention. À bientôt, je vous réinviterais. Vous reviendrez n'est-ce pas ? Je veux être sûre de vous revoir...
Qui que vous soyez, je vous aime.

jeudi 7 juillet 2011

Enfin un sursaut d'intérêt, il était temps !

Mesdames et messieurs, que ce soit bien clair : ce blog est un scandale ! Non content d'héberger une armée d'acteurs disparates — des posts en veux-tu en voilà, sans aucun lien les uns avec les autres — il n'est maintenant approvisionné que d'articles récapitulant mes dernières activités, sans une once d'âme supplémentaire.
"Excusez-moi mademoiselle, mais quel intérêt avez-vous à critiquer votre propre blog ?"
Oui, c'est bien ce que je me demande aussi. Donc fi ! Basta cosi ! Taïau ! Des divagations que diable ! De la chaleur, du grain à moudre, des chansons, de la betterave crue, des moustiques et des grains de beauté !
"Mademoiselle, êtes-vous en train de dire que vous allez nous offrir régulièrement le fruit mûr de votre délicieuse folie ?"
Brave homme, comme tes mots me font chaud au coeur ! Résonnez musettes et violons — mettez l'ambiance en cliquant ici — j'ose le dire, je consens à l'articuler, oui, oui oui et encore oui, JE LE VEUX ! Je veux venir parmi vous, je veux vous faire partager l'ambroisie de ma veine cosmique, je veux vous faire découvrir le mikado de mon esprit, je veux habiter cette Terre avec VOUS, avec TOI, et aussi TOI LÀ BAS AU FOND CACHÉ DERRIÈRE TON VOISIN, pour jouer à la faire tourner droit avec des foutaises !
"Mademoiselle, êtes-vous certaine d'avoir la tête sur les épaules ? Vous paraissez bien agité, vous devriez prendre des vacances."
Vous êtes belle madame, consentez-vous à devenir ma quatrième grand mère ? Le coup de la grand mère, ça commence à faire beaucoup, ils vont finir par être sûrs que je suis folle pour de vrai et décamper... Madame, je suis désolée si la fantaisie vous dérange car j'en suis une fontaine. Je vous invite d'ailleurs à boire de mon eau : avec son goût surprenant, elle rafraîchit l'esprit et calme les tempêtes. À vous de boire ! (et toc!). Écoutons ensemble "Petite musique de nuit" de notre cher ami Mozart en cliquant ici, et allons nous coucher.

Merci de votre attention et à bientôt.
Qui que vous soyez, je vous aime.

mercredi 8 juin 2011

Festival 15 Cents Coups



Et hop, D.A de l'identité visuelle du Festival 15 Cents Coups, organisé par le Centre Des Arts de la Scène dans le 15ème arrondissement de Paris !
Ça commence dès aujourd'hui, et pendant 15 jours c'est la déferlante d'évènements ! Allez-y !




FESTIVAL 15 CENTS COUPS
du 8 au 26 juin 2011
dans tout le 15ème arrondissement de Paris : http://www.15centscoups.com/
Télécharger le programme (© mes blanches mains): https://www.dropbox.com/share

"Le Bois des Hommes" de Fabrice Loi

Pour la rentrée littéraire 2011, un roman qui sent l'homme, la poussière des chantiers, la sueur, l'Afrique, l'Amour et la folie, le bois... Un espace où l'on construit, d'où l'on part, où l'on souffre, où l'on respire — fort — en agrippant son souffle. Un hommage à l'eau du front de ceux qui construisent nos toits. Tout le reste.
Plus qu'un livre, c'est un feu !

"QUOI ?
L’itinéraire d’un homme qui a décidé de ne pas se laisser contaminer par la folie du monde occidental. Mais aussi : une critique de la machinerie qui passe les hommes au laminoir de l’argent ; une description de Paris ; une échappée africaine.
QUI ?
Ivan, charpentier, rêveur déterminé ; Sève, architecte, blonde, injuste ; Abdullaye, sage sans-papier ; Wu, contremaître chinois ponctuel ; M. Pérez, tyran par intérim ; Alma, belle Galicienne ; Carmen, vieille Galicienne ; Solo, griot musicien ; mais aussi : Aminata, N’goné, les voisins du dessus, les couvreurs, les maçons, les Portugais, les Kurdes, les Maliens, les Français et vous.
OÙ ?
À Paris, en banlieue, à Marseille, en Galice, à Bamako, en Chine. Ici et là. Sur les toits, en forêt, en mer, dans le métro, dans l’avion, en train, à pied, dans une grue, entre vos mains.
QUAND ?
En ce moment même.
L'AUTEUR
Fabrice Loi est né à Paris en 1971. Il est photographe et saxophoniste. Diplômé en charpenterie et en histoire contemporaine, il a participé à plusieurs projets de développement au Bénin et au Mali. Il vit à présent à Marseille.
Le Bois des hommes est son premier roman."

LE BOIS DES HOMMES
de Fabrice Loi
Parution : septembre 2011
www.editions-yago.com
Prix : 19€
ISBN 978-2-916209-90-6
Diffusion : Harmonia Mundi
Couverture et composition graphique : Laurie Thinot

"Histoire noire de la Papauté" de Javier Coll


Vous leur accordez le bon Dieu sans confession ? Regardez-les d'un peu plus près, vous n'êtes pas au bout de vos surprises : les Papes sont loin d'être des Saints ! De tout temps, ils ont usé sans modération de leur autorité, pour le meilleur mais aussi — et bien souvent — pour le pire... Grâce à ce livre, préparez-vous à voir d'un oeil nouveau la lignée de notre cher Benoît XVI !


"De saint Pierre à Benoît XVI, les papes ont été des prêcheurs, des rois, des juges et des diplomates. Ce furent des saints ou des monstres, des théologiens ou des chefs militaires : nantis d’un pouvoir absolu sur la terre et le ciel, ils ont fait pencher la balance de l’Histoire vers la guerre ou la paix. Cet ouvrage dresse la notice des 265 papes qui se sont succédés sur le trône de saint Pierre, passant en revue leur pontificat, leur vie, leurs vicissitudes et leurs vices… Allant à contre-courant de l’Histoire officielle, trop souvent pudique et élogieuse, ce livre dévoile les moeurs « politiquement incorrectes» des différents souverains pontifes. De Pascal Ier qui faisait arracher la langue des prêtres réfractaires à Jean XXII battu à mort par un mari jaloux, en passant par Jean VIII qui se révéla être une femme, l’histoire de la Papauté fourmille de mystères et de frasques hautes en couleurs.
Assassinats, adultères, orgies, manipulation et corruption, émaillent
l’histoire passionnante et sulfureuse du Vatican. Un ouvrage instructif et effrayant."



HISTOIRE NOIRE DE LA PAPAUTÉ
de Javier Coll
Parution : mai 2011
www.editions-yago.com
Prix : 25€
ISBN 978-2-916209-73-9
Diffusion : Harmonia Mundi
Couverture et composition graphique : Laurie Thinot

"Tr@hison" de Peter Dixon


Un polar à l'américaine, parfait à déguster au vert !

"Grâce à son nouveau système d’exploitation, Alex Greenlee va surclasser Apple et devenir le prochain Bill Gates. Il quitte son île au large de Seattle pour signer un contrat décisif, laissant derrière lui des personnes de confiance pour s’occuper de son jeune fils, Simon, qui passe le plus clair de son temps sur des jeux en réseau. L’inconnu fait alors irruption, sur Internet comme dans la réalité, et l’île sauvage impose un huis clos étouffant, sur fond de manipulation, de vengeance et de trahison. Une opposition entre l’innocence et la ruse, la nature et la technologie, dont l’enjeu est le secret de Greenlee et la vie de Simon.
Le cyberespace peut être un piège.
Et le piège peut se refermer sur la réalité."


TR@HISON
de Peter Dixon
Parution : mai 2011
www.editions-yago.com
Prix : 20€
ISBN 978-2-916209-88-3
Diffusion : Harmonia Mundi
Couverture et composition graphique : Laurie Thinot

vendredi 22 avril 2011

"Pizzicato" de Yaël König

Un polar musical chez Yago, composé par Yaël König, laissant le lecteur en plein suspense jusqu'à la dernière note.
Attention les yeux, cet ouvrage est en bichromie !
Les pensés du meurtrier apparaissent en rouge, une trouvaille qui ajoute du rythme au livre et décuple chez nous l'envie de percer le mystère de son identité...

"Jean Bertini, célèbre violoniste, est assassiné à Nice. Jeune inspecteur, Nathan Godfine mène l’enquête, mais l’affaire ne sera jamais résolue. Quinze ans plus tard, le ténor Isaac van Jong est tué avant d’entrer sur scène. À côté de son cadavre gît une poupée mutilée. Voilà qui rappelle de vieux souvenirs à Godfine… Celui-ci reconstitue l’équipe qui avait travaillé sur l’affaire Bertini et se lance dans une enquête rapidement ponctuée de nouveaux meurtres, qui le mènera des coulisses feutrées de l’Opéra aux bas-fonds de la ville de Nice, et mêlera souteneurs, politiciens, musiciens et prostituées.
Ce polar emmène son lecteur à Nice et à Vérone, dans les coulisses de l’opéra et les arcanes des luthiers. Il passionnera les amateurs de bonnes histoires et de musique classique."

PIZZICATO
de Yaël König
Parution : mars 2011
www.editions-yago.com
Prix : 19€
ISBN 978-2-916209-83-8
Diffusion : Harmonia Mundi
Couverture et composition graphique : Laurie Thinot

"Provocations philosophiques" de Michael LaBossiere

Enfin de la philosophie facile, sans jargon imbitable ! Vous, parents blasés par votre superficielle progéniture de 17 ans, vous, professeurs en mal d'ouvrages satisfaisant vos ouailles, vous, qui vous posez des questions et vous, les curieux intelligents qui ne demandent qu'à éclore, oui, vous tous, vous aimerez ce cadeau à lire et à offrir.

"Du foie gras à l’existence de Dieu en passant par la pornographie et le clonage humain, Michael LaBossiere aborde les sujets les plus sérieux comme les plus anecdotiques. Connu pour son humour ravageur, il livre ici un livre provocant et stimulant. Ces Provocations philosophiques apportent un éclairage inédit sur les dilemmes de notre temps. L’auteur ne craint pas d’aborder des thèmes brûlants tels que les manipulations génétiques, l’égalité sexuelle, la violence et les médias, le créationnisme, la nature de l’esprit, les croyances religieuses, l’amour, le temps et le hasard, les méfaits de la technologie, l’évolution des mœurs ou la recherche médicale. Michael LaBossiere s’adresse à un grand public exigeant et joueur. Il montre qu’il est possible de réfléchir avec le sourire."

PROVOCATIONS PHILOSOPHIQUES
de Michael LaBossiere
Parution : février 2011
www.editions-yago.com
Prix : 20€
ISBN 978-2-916209-73-9
Diffusion : Harmonia Mundi
Couverture et composition graphique : Laurie Thinot

"De l'eau tiède sous un pont rouge" de Hemmi Yô

De l'eau tiède sous un pont rouge, de Hemmi Yô n'avait pas encore été traduit en Français. Et voilà ! Merci au traducteur Silvain Chupin de s'être attelé à la tâche, et à Yago d'avoir travaillé sur cette édition.
Notons bien que ce livre, baignant dans une atmosphère troublante, contient en tout trois textes : "De l'eau tiède sous un pont rouge", "Caravane de nuit" et "Music Wire".
Résumé :

"Tokyo au mois de juin, pendant la saison des pluies. Saeko est une jeune femme gracile et secrète. C’est aussi une kleptomane. Un jeune homme la surprend en train de voler dans un supermarché et la suit jusque chez elle. Elle habite la maison après le pont rouge, là où mer et rivière se rejoignent. C’est là que le narrateur découvre la troublante « malédiction » dont Saeko est victime. Fasciné, il accepte de la « soigner »… Un récit étrange, servi par une écriture précise et réaliste. Suivi de Caravane de nuit, une mystérieuse équipée nocturne, en compagnie de deux prostituées vietnamiennes et de leur souteneur, et de Music Wire, ou comment la soudaine irruption d’un généreux inconnu va faire basculer le quotidien bien réglé d’une famille ordinaire."

Adapté au cinéma par Shohei Himamura, le réalisateur de L’Anguille (Palme d’Or 1997), De l’eau tiède sous un pont rouge fut sélectionné au festival de Cannes en 2001.
Voici la bande annonce :

De l'eau tiède sous un pont rouge
Bande annonce vost publié par CineMovies.fr


DE L'EAU TIÈDE SOUS UN PONT ROUGE
de Hemmi Yô
Parution : mars 2011
www.editions-yago.com
Prix : 19€
ISBN 978-2-916209-86-9
Diffusion : Harmonia Mundi
Couverture et composition graphique : Laurie Thinot

"Regards Croisés sur le Proche Orient" de Michel Derczansky

Il est grand temps de mettre à jour les dernières parutions des Éditions Yago auxquelles j'ai eu la chance de collaborer, car je viens de constater avec horreur que j'ai plusieurs mois de retard !

Paru le 6 janvier 2011, "Regards Croisés sur le Proche Orient" dirigé par Michel Derczansky se voit immédiatement encensé par la critique — celle d'Aurey Pulvar (France Inter) par exemple ! Inutile de dire que ce livre a de beaux jours devant lui.

"Le conflit israélo-palestinien donne souvent lieu à des analyses marquées par des partis-pris. Dans ce livre, des chercheurs, des journalistes et des hommes de terrain ont joint leurs compétences pour restituer une image fidèle de la réalité.

Au sommaire : le monde arabe et Israël, la scène politique palestinienne, les droits de l’homme, le futur de la société israélienne, le christianisme au Proche-Orient, la géopolitique du conflit, le rôle de l’Europe, l’identité juive en France, le sionisme et l’antisionisme, l’enjeu des médias, l’analyse de l’opinion publique, des entretiens avec les rédacteurs en chef du Monde, de Libération et du Figaro, sur la manière dont ils abordent le conflit…

Une approche interdisciplinaire inédite. Un dialogue entre des points de vue différents. Des analyses de spécialistes à la portée du grand public. Une étude inédite de l’opinion et des médias en France. Des idées nouvelles.

Ce livre est une fenêtre ouverte vers un monde que nous feignons de comprendre mais qui ne cesse de nous échapper."


REGARDS CROISÉS SUR LE PROCHE ORIENT

de Michel Derczansky
Parution : 6 janvier 2011
www.editions-yago.com
Prix : 20€
ISBN 978-2-916209-82-1
Diffusion : Harmonia Mundi
Couverture et composition graphique : Laurie Thinot

lundi 18 avril 2011

PULSE !!!


PULSE
Synopsis
With a magic choregraphy, several dancers
are giving birth to the raw sipirit of dance !
Lengh : 01 ‘13

Danceurs : Oriol Llecha Llop, Guillaume Marzi, Malo Grandjean, Zak Peang,
Joseph Go, Souhil Giroud, Jon Malkin, Lissa Trocmé, Corélie König, Juliette
Baily, Hélène Pau, Laurie Thinot, Vanina Pietri

Direction & Graphism : Laurie Thinot
Music : Malkin
Animation & special fx : Gustavo Almenara
Editing : Edouard Mailaender
Calibration : Julien Hery
Production team : Juliette Lavat
Trainee : Juan Luis Moreno
Production : HOJOH, Partizan Lab, Laurie Thinot
Production Director : Brice Colinet, Jean-Gabriel Saint-Paul